Les bonnes pratiques d’une agence web à taille humaine pour des clients contents 💟

Vous travaillez dans l'internet ? Des tips et des outils pour gérer vos projets comme un(e) chef(fe).

Les bonnes pratiques d’une agence web à taille humaine pour des clients contents 💟
Votre site qui décolle avec le charrette.club
ℹ️
Si vous n’avez pas lu d’autres articles et que vous ne me connaissez pas, sachez que je m’appelle Guillaume et que je suis product designer et co-fondateur au charrette.club. Je le précise parce que c’est important pour la suite.

À qui s'adresse cet article ? 🫵

Je pense que les profils suivant peuvent avoir un intérêt à le lire :

  • Vous avez un projet et avez eu ou comptez prendre contact avec les équipes du charrette.club, vous souhaitez en savoir plus sur nos méthodes de travail
  • Vous faites vous-même partie d’une agence et êtes perdu ou voulez tout simplement en savoir plus
  • Vous êtes juste curieux. Bravo, le monde manque de gens comme vous. 2 points pour Serdaigle 🧙‍♂️


Ça coule de source 💧

Un élément essentiel réside dans la connaissance que nous avons entre nous au sein du charrette.club. À titre personnel, j’ai travaillé au minimum 7 ans avec chacun de mes associés, et cela va jusqu’à plus de 10 ans pour Nicolas. Forcément, des automatismes se mettent en place. Certains sont positifs (on se comprend rapidement), d’autres moins et doivent parfois être corrigés (ne pas peser ses mots et manquer de tact parce qu’on se connaît très bien).

Mais cette proximité nous permet de gagner beaucoup de temps dans la transmission d’information et la prise de décision.

Je ne dis pas que l’on ne peut pas travailler ensemble lorsque l’on ne se connaît pas, mais il est indéniable que pour nous, c’est une force.

Les étapes 🧗

  1. La prise de brief

Cela paraît évident, mais c’est une étape essentielle qui ne doit pas être bâclée. Nous prenons le temps nécessaire pour :

    1. Comprendre le projet en profondeur. J’insiste, mais nous retournons vraiment le sujet dans tous les sens jusqu’à le maîtriser parfaitement et devenir nous-mêmes experts (pour de la maintenance prédictive dans l’industrie 4.0 avec EDF, de la data science pour la Marine Nationale, ou encore de la prévision de crue avec Setec, on est obligé de creuser le sujet si on veut rendre un travail pertinent).
    2. Comprendre les attentes stratégiques et financières du client (personne ne travaille pour la gloire ou la beauté du geste, en tout cas pas uniquement)
    3. Prendre en compte les contraintes (techniques, sécuritaires, temporelles et budgétaires)

Cela nous permet de :

  • Savoir si nous sommes légitimes sur le projet (nous n’avons aucun problème à dire non si nous estimons ne pas être les bons interlocuteurs)
  • Rédiger un cahier des charges précis avec des jalons et une deadline
  • Chiffrer le projet
  • Définir le staff

La plupart du temps, à cette étape, le client n’a rien payé ni contractualisé, nous sommes dans une phase de découverte avancée.


2. Validation du cahier des charges, du planning et du devis

Généralement, lorsque tout le reste est validé, cette étape est assez rapide. Les process de certains grands groupes peuvent ralentir un peu le démarrage, mais nous avons l’habitude (leurs services financiers vivent dans des failles spatiotemporelles, l’écoulement du temps est beaucoup plus long pour eux que pour nous, ou l’inverse, il faut que je re-re-regarde Interstellar).

Nous avons pour habitude de demander un acompte de 30% pour démarrer la mission (c’est généralement ce qui se pratique sur le marché). En fonction de sa durée, nous demandons un autre paiement à mi-chemin, et enfin le dernier à la livraison. Bien entendu, tout cela est convenu d’avance. C’est une façon pour nous de débuter la mission sereinement et ça démontre aussi le sérieux du client.


3. Au boulot 💪

L’organisation

Petite précision sur l’organisation, nous avons globalement deux façons de faire :

Si c’est pertinent, nous travaillons en sprints classiques (en général avec revues toutes les semaines ou deux semaines selon les envies du client

  • Dans le cas contraire, nous fixons des points en fonction des disponibilités, parfois à l’avance ou sur le moment selon les besoins.

Ce qui est important, c’est que cela convienne à tout le monde et que l’on ne surcharge pas le planning de réunions inutiles, parce que là c’est la mort de l’agilité, et ça n’est bon pour personne.

UX/UI

À cette étape, de mon côté (UX/UI), j’ai très souvent de quoi travailler plusieurs jours ou semaines (selon la taille du projet). J’ai déjà :

  • Une vision claire du SWOT du produit (probablement le seul reste des mes études), cela comprend entre autres les concurrents en France et à l’international
  • Les grosses fonctionnalités
  • Une idée plutôt claire des parcours utilisateurs et des users stories
  • Des infos sur l’existence d’une éventuelle charte graphique (ou quelque chose qui s’en rapproche en interne) ou du moins un logo et des couleurs (c’est peu, mais c’est déjà un point de départ)
  • De quoi débuter un Design System, si et seulement si le projet justifie d’en utiliser un (j’y reviendrai)

Si nécessaire, je refais des points avec le client selon ses dispos.

Développement

Nos équipes dev n’attendent pas les bras croisés que j’ai sorti ma trousse de crayon de couleurs. Ils ont bien entendu besoin de mes écrans pour le Front, mais il existe tout de même une base, un « starter », à mettre en place et qui ne nécessite rien de ma part ou de mes équipes.

Ce starter, c’est en quelque sorte les fondations de la maison. Même si toutes les maisons sont différentes dans leur style et leurs couleurs, elles ont toutes des fondations solides dont les méthodes de création sont globalement les mêmes (je n’en ai aucune idée, mais la métaphore me paraissait plutôt claire).

Ce travail en parallèle nous permet de tenir les délais.

UX/UI+Dev = ❤️

Lorsque j’ai fini (ou avec mes équipes) les premières maquettes HD, qu’elles ont été validées par le client, on peut passer à la phase d’intégration.

Gros point avec l’équipe technique, Google Meet, Figma, partage d’écran, café avec un sucre et pointe de lait selon l’humeur et on passe en revue :

  • La charte
  • Le Design System (s’il y en a un) et ses composants,
  • Le comportement de ces composants
  • Focus sur les différentes planches et les parcours utilisateurs.

C’est aussi le bon moment pour voir ensemble les éventuelles contraintes techniques qui pourraient mettre à mal le planning et que nous n’aurions pas vues avant (on a beau faire le maximum, parfois certains éléments passent à la trappe, et ça serait malhonnête de ne pas le souligner).

La phase de travail qui suit est souvent la plus longue et comme j’ai pu le dire précédemment, elle est ponctuée de points selon les besoins et ce qui a été validé avec le client.

Petit aparté sur le Design System. Depuis quelques temps, j’ai l’impression que le Design System est l’étape obligatoire pour tout projet. C’est faux. Pour certains projets, il n’est pas du tout pertinent et il est même dangereux : il risque d’alourdir des process sans apporter nécessairement plus de structure. Pour qu’un Design System soit pertinent, j’estime qu’il faut :

  • Une compréhension du client de ce que c’est et ce que cela implique
  • Des personnes averties chez le client qui portent le sujet et le poussent auprès des équipes
  • Les outils pour le gérer et le mettre à jour
  • Et enfin, une complexité et une « taille » de projet suffisamment grande pour que ça soit pertinent (quel intérêt de créer une Design System pour un petit site vitrine par exemple ? Aucun).

4. Les tests 💥

Illustration d'un homme qui travaille sur un vieil ordinateur, en fond, on peut voir un grand soleil orange ainsi qu'un ciel rose et l'océan. Tout autour de lui, de la végétation, on pourrait se croire au milieu d'une forêt avec vue océan. Vous y êtes ? Vous vous projetez ? J'espère parce que personne ne fait des balises Alt aussi longues, c'est votre jour de chance.
Quoi, vous ne débuggez jamais sur un PC vieux de 30 ans au bord de la plage ? Je fais des mauvais choix d’illustration ? Oui mais c’est beau.d

Lorsque l’on commence à avoir une brique « montrable », nous proposons souvent à nos clients un environnement de test, de « staging » afin qu’il puisse « toucher » le produit seul et nous faire ses premiers retours.

Nous utilisons Asana pour créer des tickets, il existe de nombreux outils mais jusqu’ici celui-ci a répondu à nos attentes. Lorsque cela est pertinent, nous donnons un accès à nos clients afin d’éviter les mails qui peuvent entraîner une perte d’information et des oublis.

Peu importe nos projets, nos délais (et par extension nos devis) incluent toujours une phase de tests. Déjà parce que de mon côté, j’ai toujours des retours et des petites retouches à transmettre aux devs, mais aussi parce que nos clients peuvent avoir des modifications à nous demander lorsqu’ils ont enfin pu « jouer » avec leur produit. Ça n’est jamais totalement pareil entre l’idée, les maquettes et la réalité.

Il peut aussi parfois arriver que certains clients aient des attentes fermes sur certaines fonctionnalités, nous leur déconseillons, mais il leur faut du concret pour se rendre compte que ça n’était pas forcément la meilleure façon de faire. Et c’est aussi valable pour moi.

La mise en prod’ 🚀

Une mise en prod' classique au charrette

Lorsque tout est ok des deux côtés, nous procédons à la mise en prod’ (la mise en ligne de l’application, du site, de la plateforme…). Il est tout à fait possible que certains clients souhaitent s’en charger eux-mêmes (pour des questions de contraintes techniques ou de sécurité), mais ça n’est jamais arrivé chez nous.

Nos équipes techniques configurent les noms de domaines, les redirections temporaires si nécessaire, les serveurs, etc. Ensuite on appuie sur le bouton et c’est parti !


La suite ⏭️

Il est important pour nous de ne pas laisser nos clients seuls suite à la mise en prod’. Généralement, nous leur fournissons dès le départ (dans le cahier des charges) la documentation qui comprend des schémas précis de l’infrastructure technique. Nous n’aimons pas être « coincés » chez un prestataire qui garde secrètement le fonctionnement d’une application ou d’un service pour lui, nous estimons qu’il en va de même pour nos clients.

À la suite d’une prestation, n’importe lequel d’entre eux peut décider sans aucune raison de couper les ponts avec le charrette.club, sans pour autant se retrouver bloqué sur la maintenance et l’évolution du produit que nous lui avons livré (à partir du moment ou il a les compétences techniques chez lui, qu’on s’entende).

À aujourd’hui, ça n’est jamais arrivé. Nous proposons aussi des contrats de TMA (Tierce Maintenance Applicative) afin d’assurer un maintien et des mises à jour continues des produits livrés.


Des missions sereines, des produits fiables, des clients contents 🧘‍♂️

Des clients (excessivement) heureux

Après plus de 5 ans d’existence (nous avons lancé le charrette.club en 2019), nous avons trouvé notre fonctionnement idéal pour travailler avec nos clients. Ces méthodes éprouvées nous conviennent, elles ne conviendront pas à tout le monde.

Nos clients, eux aussi, ont l’air satisfaits : aujourd’hui en 2024, nous travaillons encore avec 100% d’entre eux (merci !).

J’espère que tout était clair pour vous, ça n’est pas un exercice facile et je n’ai pas l’habitude. Dans le cas contraire ou si vous avez besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à nous écrire sur bonjour@charrette.club.

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Titre écouté pendant l’écriture :